Note aux rédacteurs en chef : L’OCRCVM est un organisme de réglementation sans but lucratif national qui surveille les courtiers en placement canadiens et les quelque 30 000 employés inscrits qui y travaillent. Comme vous offrez un service public, nous vous prions de publier l’article ci-dessous qui contient des conseils utiles pour les lecteurs de votre communauté.
Depuis le début de la pandémie de COVID-19, de plus en plus de personnes décident de faire des placements de façon autonome. Selon les données d’Investor Economics, cabinet national spécialisé en recherches, au cours du premier semestre de 2020, plus de 1,2 million de nouveaux comptes de placement en ligne ont été ouverts au Canada, comparativement à 846 000 pour toute l’année 2019.
Compte tenu de cet intérêt accru, l’Organisme canadien de réglementation du commerce des valeurs mobilières (OCRCVM), le chien de garde du secteur des placements au Canada, incite les investisseurs à s’informer et à se poser certaines questions clés avant de se lancer sur les marchés boursiers de façon autonome.
Dans un nouveau bulletin de l’investisseur, l’OCRCVM met en garde les investisseurs autonomes en leur faisant comprendre que, comme le terme « autonome » l’implique, ils sont responsables de leurs décisions de placement. Par conséquent, ils doivent être à l’aise à l’idée de gérer eux-mêmes leurs placements, peu importe qu’ils réalisent des gains ou des pertes.
Plutôt que de faire affaire avec un conseiller en placement, les investisseurs autonomes ouvrent un compte sans conseils sur une plateforme de placement en ligne auprès d’un courtier offrant des services d’exécution d’ordres sans conseils. Aussi appelés courtiers exécutants, ces courtiers n’offrent pas de recommandations ni de conseils, mais proposent une vaste gamme de produits de placement, tels que des actions et des certificats de placement garanti.
Pour beaucoup d’investisseurs autonomes, l’attrait des comptes sans conseils réside dans le fait que, même s’ils doivent payer des frais pour chaque opération qu’ils exécutent, ces frais sont largement inférieurs à ceux qu’ils devraient payer s’ils faisaient affaire avec un conseiller en placement.
« Depuis le début de la pandémie, l’OCRCVM observe une forte augmentation du nombre de demandes de renseignements de la part d’investisseurs autonomes – une hausse de 180 % par rapport à la même période en 2019, affirme Lucy Becker, vice-présidente aux affaires publiques et aux services de formation des membres de l’OCRCVM. Pour cette raison, nous avons décidé de publier un bulletin de l’investisseur qui pourra aider les investisseurs à déterminer, au moyen de quelques questions clés, s’ils devraient ou non faire eux-mêmes des placements. S’informer, c’est se protéger. »
Quelques questions clés à se poser :
Le Bulletin de l’OCRCVM renferme aussi une liste des erreurs souvent commises par les investisseurs autonomes, dont celles-ci :
Mme Becker fait également remarquer que les personnes âgées constituent une bonne partie de ceux qui communiquent avec l’OCRCVM au sujet des placements effectués de manière autonome. « Plus de la moitié (57 %) des demandes de renseignements que l’OCRCVM a reçues à ce sujet depuis 2017 proviennent de personnes âgées de plus de 55 ans. Cela porte à réfléchir, car on pourrait croire que ce sont seulement les jeunes qui investissent de façon autonome ou s’intéressent à cette pratique. »
Lisez le Bulletin de l’investisseur de l’OCRCVM pour déterminer si vous avez le profil pour effectuer vous même vos placements.
Soyez un investisseur averti.